Au début de 1794, la première coalition est sur le point de se fendre, la Prusse et la Russie sont davantage occupées à se disputer la Pologne. Mais l'Angleterre grâce à son or et à son ministre Pitt maintient le combat contre la France, qui par sa démographie et ses généraux, est la première puissance militaire d'Europe.
Pourtant la victoire de Moreau à Tourcoing fait place à de nouveaux revers et ce malgré la présence des représentants du Comité de Salut Public ( Le Bas et St-Just). Les Alliés voulaient lever le siège de Charleroi mais ils ignoraient que la ville était tombée aux mains des Français la veille.
Organisés en cinq colonnes les Austro-Hollandais frappèrent les forces françaises disposés en arc de cercle autour de Charleroi. A la pointe du jour, l'affrontement commence par de vives canonnades. La colonne autrichienne attaque Kléber sur la gauche, ce dernier est repoussé dans les bois, mais il profite des hésitations adverses pour contre-attaquer. Mais sur la droite, Marceau est repoussé, la panique s'installe, mais galvanisé par la fougue de leur général et par l'arrivée de Lefebvre, les Français restent maîtres du territoire. Jourdan, au centre fait donner les réserves, et lance une ultime attaque.
Les alliés sont repoussés mais les Français ne les poursuivent pas, la bataille a été rude et chère en munitions.
Un ballon captif des frères Montgolfier fût employé au cours de la bataille, il observera tous les mouvements des coalisés.
Bruxelles et Anvers sont aux mains des Français, la Belgique est conquise, et les Anglais rembarquent pour l'Angleterre.